Issue du regroupement de deux communes, Mourens possède deux églises.
L’Eglise Saint Martin, Bourg
Construite dans la première moitié du XIIe siècle, l’église ne comprend d’abord qu’une simple nef avant d’être agrandie par l’adjonction de deux chapelles. Elle a été fortifiée au XVIe siècle pendant les guerres de religions. Sur le clocher-mur alors précédé d’un porche, démoli en 1860, ont été construites deux petites échauguettes : une d’angle, démolie en même temps que le porche, et une en façade, appuyées sur le clocher et reposant sur sept consoles, encore visible.
Hormis ce clocher-mur, assez rare dans la région, l’église possède de nombreuses marques de tâcherons.
Les sculptures du portail ne sont hélas plus visibles.
A l’intérieur, tout autour du cœur, se trouve une litre funéraire. Il s’agissait d’un privilège accordé au seigneur du lieu et à sa famille qui pouvait en outre, présenter ses armoiries dans l’édifice. Généralement, peindre une bande noire dans l’église se faisait lors des funérailles d’un membre de la famille. Rien n’atteste qu’une messe de funérailles a eu lieu à Mourens, les derniers seigneurs de Benauge étant domiciliés et décédés à Paris. De plus, les armoiries qui se trouvaient sur la partie gauche du cœur ont été détruites.
Chapelle Saint-Pierre de Montpezat
Eglise de la paroisse de Montpezat avant son rattachement, la chapelle n’est aujourd’hui plus utilisée. De style roman, c’est une construction de taille modeste, accolée à une propriété privée, l’ancienne cure. On retrouve, dans des proportions beaucoup plus petites, un clocher-mur. Les murs de la nef, aveugles, offrent un intérieur sombre, éclairé seulement pas les petites ouvertures d’un bas-côté.
Un vrai porche en bâti de pierres protège l’entrée et permettait la mise à l’abri des pèlerins jacquaires.
Autres vestiges du patrimoine rural
Les moulins
Plusieurs moulins à vent existaient autrefois sur la commune dont témoigne la carte de Cassini, à la Roque, Mondin, Viau. L’un d’eux avait la particularité de tourner à l’envers : le Moulin Gaucher. Il se trouvait près de l’école. Aujourd’hui, il ne reste de cette industrie rurale que celui de Peyrines, très endommagé.
Les croix de missions
Après la Révolution française, il a fallu rétablir l’emprise catholique mise à mal par Robespierre. Plusieurs missions ont alors été organisées dont le souvenir est marqué par la construction de croix de mission élevées à des croisements. Deux restent encore en place.
Retrouvez ci-dessous l’exposition présentée lors de l’inauguration des travaux de l’Eglise Saint Martin le 27 novembre 2021
